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Question

Bonjour j'ai un devoir a rendre pour demain c'est : raconte en 20 lignes la rencontre entre Ulysse et les sirènes. Ton récit devra comporter: un dialogue d'au moins trois lignes. les trois types de phrases complexes soulignées en rouge. trois sensations, deux émotions et un sentiment soulignés en bleu. Merci d'avance

1 Réponse

  • Réponse :

    j'ai trouver un récit sa peux t'aider

    Ulysse et les sirènes

    Récit de Viviane Koenig, d’après L’Odyssée d’Homère.

    Lorsque, après dix ans de guerre, les Grecs prennent enfin la ville de

    Troie, Ulysse, le plus courageux de leurs chefs, ne rêve que de retrouver

    Ithaque, sa charmante cité. La vie y est douce, les oliviers chargés de

    fruits, les fleurs délicieusement parfumées, le ciel plus bleu que partout

    ailleurs…

    Mais Poséidon, le dieu des Océans, en a décidé autrement et, pendant de

    longues années, Ulysse devait connaitre la plus extraordinaire des épopées. Il affronte de violentes tempêtes, rencontre de terribles adversaires :

    Cyclope, le géant à l’œil unique, Circée, la redoutable magicienne…

    En ce jour maudit des dieux, Ulysse et ses marins doivent une fois de

    plus quitter la terre à la hâte.

    « Ne perdons pas un instant, retournez à vos bancs, empoignez vos

    rames, larguez les amarres ! », crie Ulysse avec fougue.

    Les hommes obéissent. Leurs rames battent les flots. Le navire s’éloigne

    rapidement du rivage. La brise gonfle les voiles. Arrivés en pleine mer, les

    marins se reposent enfin, tandis qu’Ulysse les appelle :

    « Mes amis, je ne veux rien vous cacher. Un terrible danger nous attend

    avant de retrouver notre chère Ithaque. Nous devons bientôt longer le pays

    des Sirènes. Ce sont des monstres, mi-femmes, mi-oiseaux, aux chants

    merveilleux. Prenez garde ! car leurs voix entrainent les marins au fond

    des eaux. Écoutez-moi bien ! Quand le moment sera venu, vous m’attacherez solidement au mât du bateau car je veux entendre leurs chants sans

    pouvoir sauter dans les eaux bleues. Si je vous supplie de desserrer les

    nœuds qui m’emprisonnent, désobéissez et donnez un tour de plus à mes

    liens. Maintenant, retournez à vos postes. »

    Alors Ulysse, l’homme aux mille ruses, coupe avec son poignard de

    bronze un grand morceau de cire. A pleines mains, il l’écrase et le pétrit

    longuement entre ses doigts puissants. Puis, de banc en banc, il s’avance

    et bouche les oreilles de ses hommes. Ulysse adresse ensuite un signe à

    ses deux fidèles compagnons qui aussitôt ligotent ses bras et ses jambes

    au mât. La corde est épaisse. Les nœuds sont solides.

    Le navire poursuit son chemin. Un bon vent le pousse. Soudain, la brise

    tombe ; un calme étrange gagne la mer et le ciel. Plus rien ne bouge. Les

    marins baissent les voiles désormais inutiles et reprennent leurs rames. Ils

    frappent les flots en cadence. Une écume blanche embellit les flots bleus.

    Le navire fonce, mais les sirènes l’aperçoivent. Elles volent doucement

    dans les cieux, s’approchent, tournent autour du bateau, chantent une mélodie si belle, si douce qu’Ulysse est aussitôt envouté.

    « Viens ici, viens à nous ! Ulysse tant vanté ! Arrête ton navire, viens

    écouter nos voix. Jamais aucun navire n’a doublé notre cap sans écouter

    les doux airs qui sortent de nos lèvres… Viens Ulysse… Viens ! »

    Elles chantent et leurs voix admirables remplissent le cœur d’Ulysse

    d’un immense bonheur. Il fronce les sourcils pour donner à ses gens

    l’ordre de défaire ses liens. Ensorcelé, il se tortille, tente désespérément

    de se détacher mais heureusement ses nœuds ne cèdent pas. Il implore ses

    marins de le détacher, mais il crie en vain. Les marins n’entendent ni la

    voix magique des sirènes, ni les ordres d’Ulysse. Courbés sur leurs bancs,

    ils plongent leurs rames en cadence dans la mer. Voyant l’agitation de

    leur maitre, les deux fidèles compagnons resserrent ses liens pour le

    maintenir encore plus solidement au mât…

    Et le bateau poursuit sa route, au grand désespoir des Sirènes, furieuses

    de n’avoir pu ensorceler ces hommes. Quelques temps plus tard, les marins sont enfin surs d’avoir dépassé le pays dangereux. Ils enlèvent à la

    hâte la cire de leurs oreilles et détachent Ulysse, toujours ficelé au mât. A

    l’horizon, on ne voit plus que la mer et le ciel.

    La route sera encore bien longue pour Ulysse et ses compagnons. Ils ne

    retrouveront Ithaque, leur belle cité, que bien des années plus tard. De

    nombreuses aventures les attendent sur leur route héroïque.

    Explications :

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