Bonjour, je suis en 1ère et j'ai une analyse de texte pour le français à faire et une question de grammaire (je suis nul en français), pouvez-vous m'aider s'il
Français
OmaewaMooShindeiru
Question
Bonjour, je suis en 1ère et j'ai une analyse de texte pour le français à faire et une question de grammaire (je suis nul en français), pouvez-vous m'aider s'il vous ^plait? La question est : Trouvez toutes les formes d'interrogation dans ce texte et dites quelle forme c'est, dans le texte que voici que voici (c'est vraiment important car c'est a rendre pour demain, donc pas de trolls s'il vous plaît) :
LE COMTE.
Pourquoi faut-il qu’il y ait toujours du louche en ce que tu fais ?
FIGARO.
C’est qu’on en voit partout quand on cherche des torts.
LE COMTE.
Une réputation détestable !
FIGARO.
Et si je vaux mieux qu’elle ? Y a-t-il beaucoup de seigneurs qui puissent en dire autant ?
LE COMTE.
Cent fois je t’ai vu marcher à la fortune, et jamais aller droit.
FIGARO.
Comment voulez-vous ? La foule est là : chacun veut courir, on se presse, on pousse, on coudoie, on renverse ; arrive qui peut, le reste est écrasé. Aussi c’est fait ; pour moi, j’y renonce.
LE COMTE.
À la fortune ? (À part.) Voici du neuf.
FIGARO.
(À part.) À mon tour maintenant. (Haut.) Votre Excellence m’a gratifié de la conciergerie du château ; c’est un fort joli sort : à la vérité, je ne serai pas le courrier étrenné des nouvelles intéressantes ; mais, en revanche, heureux avec ma femme au fond de l’Andalousie…
LE COMTE.
Qui t’empêcherait de l’emmener à Londres ?
FIGARO.
Il faudrait la quitter si souvent, que j’aurais bientôt du mariage par-dessus la tête.
LE COMTE.
Avec du caractère et de l’esprit, tu pourrais un jour t’avancer dans les bureaux.
FIGARO.
De l’esprit pour s’avancer ? Monseigneur se rit du mien. Médiocre et rampant, et l’on arrive à tout.
LE COMTE.
…Il ne faudrait qu’étudier un peu sous moi la politique.
FIGARO.
Je la sais.
LE COMTE.
Comme l’anglais : le fond de la langue !
FIGARO.
Oui, s’il y avait ici de quoi se vanter. Mais feindre d’ignorer ce qu’on sait, de savoir tout ce qu’on ignore ; d’entendre ce qu’on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu’on entend ; surtout de pouvoir au del� de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu’il n’y en a point ; s’enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n’est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage ; répandre des espions et pensionner des traîtres ; amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher d’ennoblir la pauvreté des moyens par l’importance des objets : voilà toute la politique, ou je meure !
LE COMTE.
Eh ! c’est l’intrigue que tu définis !
FIGARO.
La politique, l’intrigue, volontiers ; mais, comme je les crois un peu germaines, en fasse qui voudra ! J’aime mieux ma mie, oh gai ! comme dit la chanson du bon roi.
LE COMTE, à part.
Il veut rester. J’entends… Suzanne m’a trahi.
FIGARO, à part.
Je l’enfile, et le paye en sa monnaie.
LE COMTE.
Pourquoi faut-il qu’il y ait toujours du louche en ce que tu fais ?
FIGARO.
C’est qu’on en voit partout quand on cherche des torts.
LE COMTE.
Une réputation détestable !
FIGARO.
Et si je vaux mieux qu’elle ? Y a-t-il beaucoup de seigneurs qui puissent en dire autant ?
LE COMTE.
Cent fois je t’ai vu marcher à la fortune, et jamais aller droit.
FIGARO.
Comment voulez-vous ? La foule est là : chacun veut courir, on se presse, on pousse, on coudoie, on renverse ; arrive qui peut, le reste est écrasé. Aussi c’est fait ; pour moi, j’y renonce.
LE COMTE.
À la fortune ? (À part.) Voici du neuf.
FIGARO.
(À part.) À mon tour maintenant. (Haut.) Votre Excellence m’a gratifié de la conciergerie du château ; c’est un fort joli sort : à la vérité, je ne serai pas le courrier étrenné des nouvelles intéressantes ; mais, en revanche, heureux avec ma femme au fond de l’Andalousie…
LE COMTE.
Qui t’empêcherait de l’emmener à Londres ?
FIGARO.
Il faudrait la quitter si souvent, que j’aurais bientôt du mariage par-dessus la tête.
LE COMTE.
Avec du caractère et de l’esprit, tu pourrais un jour t’avancer dans les bureaux.
FIGARO.
De l’esprit pour s’avancer ? Monseigneur se rit du mien. Médiocre et rampant, et l’on arrive à tout.
LE COMTE.
…Il ne faudrait qu’étudier un peu sous moi la politique.
FIGARO.
Je la sais.
LE COMTE.
Comme l’anglais : le fond de la langue !
FIGARO.
Oui, s’il y avait ici de quoi se vanter. Mais feindre d’ignorer ce qu’on sait, de savoir tout ce qu’on ignore ; d’entendre ce qu’on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu’on entend ; surtout de pouvoir au del� de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu’il n’y en a point ; s’enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n’est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage ; répandre des espions et pensionner des traîtres ; amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher d’ennoblir la pauvreté des moyens par l’importance des objets : voilà toute la politique, ou je meure !
LE COMTE.
Eh ! c’est l’intrigue que tu définis !
FIGARO.
La politique, l’intrigue, volontiers ; mais, comme je les crois un peu germaines, en fasse qui voudra ! J’aime mieux ma mie, oh gai ! comme dit la chanson du bon roi.
LE COMTE, à part.
Il veut rester. J’entends… Suzanne m’a trahi.
FIGARO, à part.
Je l’enfile, et le paye en sa monnaie.
1 Réponse
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1. Réponse elianephilia
Réponse :
Bonjour,
- Les interrogations sont :
Le Comte : "Pourquoi faut-il qu’il y ait toujours du louche en ce que tu fais ?"
Figaro : "Et si je vaux mieux qu’elle ? Y a-t-il beaucoup de seigneurs qui puissent en dire autant ?"
Figaro : "Comment voulez-vous ?"
Le Comte : "À la fortune ?"
Le Comte : "Qui t’empêcherait de l’emmener à Londres ?"
Figaro : "De l’esprit pour s’avancer ?"
- On peut déjà constater que une égalité dans le nombre d'interrogations entre les deux interlocuteurs.
- Les questions du Comte sont réduites critiquer Figaro. Elles sont directes. Le Comte attaque Figaro sur les préjugés qu'il a sur son valet : qu'il est louche, qu'il est malhonnête, qu'il est pauvre.
- Alors que les questions de Figaro sont des questions rhétoriques qui s'attaquent à la noblesse: "y a-t-il beaucoup de seigneurs qui puissent en dire autant ?
- L'extrait illustre un duel oratoire entre le Comte et Figaro qui se disputent Suzanne. Alors que le Comte campe sa supériorité sur son titre, Figaro se montre supérieur grâce à son éloquence et son esprit.
Explications :
Voici brièvement ce qui peut être dit des interrogations de cet extrait. J'espère t'avoir aidé. Regarde aussi https://nosdevoirs.fr/devoir/2402383.